Réhabilitons ce pauvre jeudi coincé entre le jour des enfants (oui, je sais, nous sommes en vacances, rhâaaa, yen a toujours "des" qui trouvent à redire !) et le vendredi devenu jour "soft" depuis les 35 heures ! (croyez-moi, j'habite en banlieue Sud et les parisiens quittent la capitale dès l'heure du déjeûner...)
Elle propose que le jeudi devienne "jour des citations"
Des citations tirées de livres, j'en ai des tonnes !!!! Je me ferai un plaisir de vous ouvrir ma malle aux trésors ...
Crève et fous-nous la paix !...
Oui, on vieillit. Oui, le meilleur est derrière nous. Oui, ça ne peut aller qu'en s'empirant. Oui, les consolations du genre "Chaque âge a ses plaisirs" sont des foutaises, car aucun être sensé n'osera prétendre que les veillées au coin du feu sont plus exaltantes que les galipettes dans un bois et que la verveine-menthe, c'est plus rigolo que le beaujolais. Oui, les années font office de picadores et nos forces coulent de nous comme le sang du taureau, oui ce n'est pas drôle mais il n'y a qu'une alternative : c'est ça ou mourir. Alors, le choix est simple : ou tu acceptes de vieillir avec tous les inconvénients que cela comporte en essayant toutefois de les pallier au maximum et tu n'emmerdes pas les autres, ou bien tu n'acceptes pas - ce qui est ton droit- et tu te flingues au plus vite...
Je sais que les malheurs d'autrui n'enlèvent rien aux nôtres, mais il me semble quand même que tu pourrais en tirer bon profit. Au lieu de t'occuper exclusivement de ton nombril, regarde un peu autour de toi, ouvre le journal, écoute les informations. Là, tu auras ta ration de vrais drames : la famine, les tremblements de terre, des explosions, des accidents de voiture, des cancers, des infarctus, des overdoses, des aggressions, des otages, partout des morts et encore des morts qui n'ont pas choisis de l'être... et des survivants anéantis. Après cela tu auras peut-être assez de bon sens, assez de décence pour ne pas te lamenter parce que tu as les méninges en berne, la virilité en deuil et le teint moins frais...
Tu n'as pas le droit de te plaindre. Il y a trop de gens qui voudraient être à ta place : des vivants... et des morts.
Les lits à une place - Françoise Dorin
Wahou! Ca percute!
RépondreSupprimer@ Chiff, une "vieille" citation que j'avais notée lors de l'adolescence, mais je la trouve toujours aussi chouette !
RépondreSupprimerCa détonne !
RépondreSupprimer@ Akahsa, oui, mais ça remet les pendules à l'heure !
RépondreSupprimerLivre lu à l'adolescence comme toi, mais bon ce n'est pas exceptionnel, on doit avoir le même âge ou presque ! J'aimais beaucoup "les veillées au coin du feu sont plus exaltantes que les galipettes dans un bois " et le petit côté Lavalière... et aussi à l'occasion d'un enterrement (je cite de mémoire) :
RépondreSupprimer- c'était une conne ...
- elle est morte (offusqué)
- bon c'est une conne ... morte !
un livre que je devrais relire .. à une dernière le père de la naratrice après la mort de sa femme dans les bras de son amant :
- je ne vais tout de même pas pleurer pour la maitresse d'une garçon de bain ...
merci Doriane et désormais, le jeudi c'est citation !!!
@ Micki, j'ai toujours adoré l'humour de Françoise Dorin
RépondreSupprimerUn petit coucou !!!
RépondreSupprimerCela me rappelle tjs cette période où j'allais tout le tps sur aufeminin...
Gros bisous & à bientôt
@ Soma, j'aurai plaisir à relire les interventions de "princesselolita" ;-) à bientôt !
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