Pasquale quitte l’Italie, ecoeuré par l’orientation politique de son pays. Il vient s’installer à Lyon et fait la connaissance d’Anna, professeur de musique, dont il tombe amoureux. Mais Anna suscite une autre passion : celle d’Aurèle, jeune adolescente paumée, sans repère, manipulatrice, qui viendra briser quiconque s’interposera entre Anna et elle.
Un roman polyphonique, tour à tour Pasquale, Aurèle ou Jérôme (le petit frère d’Aurèle, « débile ») viennent nous raconter cette histoire à leur façon. Seule Anna reste dans l’ombre et, si elle est le personnage central qui déclenche le drame du livre, elle n’y a jamais la parole.
Stéphanie Hochet était notre invitée lors de la dernière soirée littéraire de Brunoy. Elle a bien voulu répondre à nos nombreuses questions sur ce roman.
Ses influences ?
Faulkner, mais aussi Nabokov. J’ai adoré cet hommage à « Lolita » :
Anna, parfum de mes phrases répétées pour moi seulement, ma plainte, mon Dieu, mon grincement de dents La langue sur le palais entre deux ouvertures
… reformer Anna, comme Zola a formé Nana, en faisant crier les parieurs d’une course de cheval. Se redressant, le n passe par-dessus le a, il l’enjambe, comme le cavalier enjambe sa monture…
Malgré cette belle écriture, j’ i fini ma lecture sur un « manque ». J’ai aimé le personnage de cette ado torturée et diabolique ; mais j’ai regretté ces adultes inexistants, ce Pasquale que je n’ai vu que comme un lâche qui, toute sa vie fuit : son pays, sa femme, ses responsabilités d’adulte, Anna : personnage de l’ombre ou bien encore les parents d'Aurèle.
D'autre avis :
Fanny a aimé le style mais pas l’histoire ; Claudio Morandini à qui le livre est dédié ; Pascale pour qui c’est un roman à ne pas manquer.
7/7
Très belle présentation.
RépondreSupprimerStéphanie Hochet a confié à son "chauffeur" qu'elle reviendrait avec plaisir à Brunoy :-)
Merci Slo ;-)
Ce fut une très bonne soirée lors de laquelle il y a eu de très intéressants échanges !
RépondreSupprimerJe vais pour ma part lire prochainement son précédent roman.
J'ai regretté de ne pas pouvoir assister à la rencontre avec Stéphanie Hochet à Brunois. Je l'avais rencontrée à la terrasse de Gutemberg et l'avais trouvée très intéressante. Ce roman n'est peut-être pas le plus représentatif de ce qu'elle a écrit. Doriane j'étais curieuse de connaître ton avis sur le livre. Voilà qui est fait.
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