Karoo - Steve Tesich
L'OUVRAGE
ne mesure que 140 mm de largeur
sur 195 mm de hauteur. Pourtant
la chute qu'il raconte
est vertigineuse.
(en dernière page du livre)
Pour mon retour sur le Club de Lecture d'Aufeminin, j'ai choisi ce roman, guidée par les critiques :
Un cocktail détonnant de cynisme assumé et la grâce d'une écriture absolument géniae ! (JF Delapré)
Si les mots ont encore un sens, n'hésitons pas : c'est un chef d'oeuvre (Sud Ouest)
Karoo est un hymne admirablement retors à la littérature. (Le Monde)
Mais... J'aurai dû lire la 4e de couverture !!!!! "c'est à la fois Roth et Easton Ellis, Richard Russo et Bellow"...
Arghhhhhhhhhhhh, le seul que j'aime est Russo, parce que j'ai détesté Easton Ellis et ne suis pas fan de Roth (n'y voyez là aucun jugement, juste le constat que je n'accroche pas à la littérature américaine contemporaine) et, dès les premières pages, j'ai pris peur...
L'histoire d'un "docteur" de scénarii, cynique, amoral (Dans le brouet indifférencié de mon esprit, il n'y a pas de différence entre le bien et le mal) qui s'abrutit dans la bonne société New Yorkaise... Grrr, tout ce que je déteste chez Easton Ellis et, même si l'écriture est plus "soft", je retrouve cette atmosphère malsaine qui m'avait tant déplu... Bref, je me suis accrochée et ne l'ai pas regretté... Je ne suis pas fan de littérature américaine et me suis laissée happer par le style un tantinet dérangeant.
Au final, une descente aux enfers inéluctable, ce vieux cynique qui veut s'amender, qui a le bonheur à portée de main et voit s'échapper sa seule chance de rédemption... à lire...
pssst : j'ai croisé un "dégingandé" clin d'oeil à Cuné
pssst : j'ai croisé un "dégingandé" clin d'oeil à Cuné