La petite voix du coeur - Billie Letts
(Lu dans le cadre du Défi Blog-O-Trésors )
Novalee Nation a dix-sept ans, elle est enceinte de 7 mois et voyage depuis le Tenessee vers la Californie. Mais son cher et tendre, un goujat lassé d’elle, l’abandonne dans le supermarché d’une petite bourgade d’Oklahoma.
Seule, elle s’y cache en attendant la naissance de son bébé.
Là, elle fera la connaissance de ceux qui deviendront sa famille d’adoption : la vieille dame attentionnée, le photographe qui aime tant les enfants, le petit garçon qui lui fait cadeau d’un arbre. Grâce à la gentillesse et au soutien de ses nouveaux amis, elle se fabriquera la vie dont elle a toujours rêvé.
Un petit livre frais qui se dévore. Il m’a fait énormément penser à « l’arbre aux haricots » de Kingsolver mais je l’ai trouvé beaucoup plus émouvant. Il déborde de bons sentiments, une lecture « bonbon » qui se laisse savourer, pourquoi gâter son plaisir ?
Pas de la grande littérature mais des sentiments simples qui réconcilient avec la vie.
Merci à Zeta pour le cadeau
Le billet de Sassenach
Contente que le défi t'ait permis une lecture plaisante! De temps en temps, ce genre de livre émouvant et pas trop casse-tête, c'est en plein ce qu'il nous faut!
RépondreSupprimerJe ne connais pas ce roman mais j'ai trouvé le potinoir !merci pour le relai...
RépondreSupprimer@ Grominou, j'espère que mes autres choix seront des lectures aussi satisfaisantes
RépondreSupprimer@ Thaïs, de rien !
Si ce livre est loin d'être idiot, il s'adresse moins à la partie cognitive de notre cerveau, qu'à la partie affective, sa douceur mélancolique, ses personnages modestes, authentiquement bons, l'alternance entre les événements heureux et les drames, à l'image de la vraie vie nous le rendent cher ou nous le font le reléguer dans un genre mineur, selon ce que l'on attend de ses lectures. Je l'ai lu plusieurs fois, me disant que j'allais bien y trouver des failles, des "trucs" trop mélo, trop mièvres, trop "god bless america" pour me plaire encore, et pourtant je lui garde la même estime, va savoir pourquoi ! Il doit me replonger en enfance, l'époque où l'on croit aux contes de fées "dur comme fer", et que cette part de rêve m'est encore nécessaire. Je suis contente que tu l'aies aimé.
RépondreSupprimer@ Zeta, moi en tous les cas "la partie affective" de mon cerveau a été touchée dans le mille ! Merci encore
RépondreSupprimer