Carrefour des nostalgies - Antoine Laurain
François Heurtevent vient de perdre son poste de maire. Désoeuvré, son agenda désepérément vide, il tombe par hasard sur une vieille photo de classe. Il décide alors de partir à la recherche de ses anciens camarades pour voir ce qu'ils sont devenus. En parallèle, sur un coup de tête, il loue l'ancien appartement de son mentor en politique. Commence alors pour lui une plongée dans son passé.
Le titre du livre est extrêmement bien choisi. La nostalgie s'y ressent à chaque page. A tel point que je m'interroge sur Laurain ! Après avoir lu
Fume et tue : concentré d'humour grinçant, on trouve ici un roman à l'atmosphère totalement différente... Du coup, j'ai très envie de lire son premier livre "Ailleurs si j'y suis" pour comparer (mais il semble qu'il soit difficile de se le procurer)... Antoine Laurain a-t'il eu un gros coup de cafard et l'envie de nous le faire partager ? ou est-il un virtuose de l'écriture et sait-il si bien embobiner le lecteur ?
Je suis triste, seul et, pour l'instant, je veux qu'on me laisse triste et seul. Voilà. C'est comme ça, je n'y peux rien, finis-je par répondre.
En tous les cas, j'aime beaucoup son style d'écriture. Je me suis sentie durant toute ma lecture "entre deux eaux", un peu comme Heurtevent qui, dans cette parenthèse dans sa vie, cherche à repartir du bon pied. J'ai dévoré ce roman en deux jours et ne regrette pas de l'avoir fait acheter à ma biblio. Il mérite d'être découvert.
PS : mention spéciale au personnage de Cédric Pichon, j'adore !!!
Papillon a trouvé le roman un peu fade,
Cuné dit qu'il déborde d'imagination,
Dahlia compare l'auteur à Jean-Paul Dubois,
Thomas pour qui "c'est beaucoup bien",
Brize a trouvé le périple agréable, Pour
Amanda : un roman qui se lit avec plaisir,
Fashion a trouvé le style enlevé et chaleureux, pour
Caro[line] c'est un nouvel essai réussi,
Cécile ne sera pas marquée durablement par sa lecture,
Emeraude a a-do-ré,
L'encreuse le trouve assez réussi,
Le bibliomane le décrit : habile, surprenant, jubilatoire ;