jeudi 26 février 2009

"Je suis tombé amoureux d'une femme inconnue"

Daphné disparue - José-Carlos Somoza
Je suis tombée amoureuse de l’écriture de Somoza grâce à Clara et la pénombre (Une de mes livres kulte, merci Flolivre), dès la première page de « Daphné disparue » j’ai retrouvé cette écriture qui m’a tant plu.
Roman court (218 pages) mais que j’ai lu lentement, l’image de couverture représente à merveille ce que j'ai ressenti : le cerveau perdu et emberlificoté qui tente de s'y retrouver dans les circonvolutions de l’histoire. J’en garde une impression étrange et suis incapable de dire si je l’ai aimé ou non. J’ai adoré le ton, les idées de fond mais les fantaisies de l’auteur m’ont parfois laissée en route… J’ai l’intention de le relire dans quelques temps, à tête reposée…


L’histoire : Juan Cabo, romancier a succès est amnésique depuis l’accident dont il a été victime. Il retrouve dans ses affaires un carnet où est incrit : « Je suis tombé amoureux d’une femme inconnue », début de roman ou expérience vécue ? Cabo part à la recherche de cette femme et enquête sur lui-même.

Nous sommes ici dans un monde fictif où l’on peut croiser des Muses en chair et en os, où les écrivains vont au café littéraire. Quelle inventivité ! Somoza a le don pour créer des atmosphères incroyables. Ici, le lecteur est partie prenante de l’histoire et suit pas à pas Cabo afin de résoudre l’énigme de cette femme inconnue. Régulièrement, de nouvelles péripéties nous mettent sur une autre piste et perdent le lecteur (en tous les cas, moi, je me suis sentie manipulée par le romancier).

Ce roman met l’accent sur les mystères de la création littéraire, il épingle le monde de l’édition avec talent. Malgré quelques pages qui m’ont ennuyée j’en garde un souvenir marquant, preuve pour moi que c’est un roman « à part ». Fouinant ici et là, j’ai découvert que ce roman est un des premiers de Somoza, je me dis qu’on retrouve ici le génie qui écrira plus tard « Clara et la pénombre ».
"L'oisiveté actuelle est nocturne ; maintenant, les muses sont des chouettes. Cinémas, expositions, drames, ballets, livres, sexe, fantaisie... Quelles autres heures, sinon lunaires, cette société diurne nous réserve-t'elle pour tout pratiquer ? Culture, plaisir et bâillements sont enfin devenus inséparables" (Un passage qui parle tout particulièrement à la "nuitarde" que je suis)
"... le roman du passé avait appartenu au protagoniste, au héros, au Quichotte et à Anna Karénine. Il appartenait présentement à l'auteur. Aujourd'hui, on ne parlait pas tant de personnages que d'écrivains célèbres."
" Nous les écrivains, nous sommes tous des menteurs."
Le billet de DDA qui parle de grand Art et celui de Fashion pas totalement convaincue.

mercredi 25 février 2009

"Je laisse plonger en moi les racines du passé"


Le voyage à Perros - Jacques Thomassin
Des affres de l'adolescence à celles de la vieillesse...
Livre Jeunesse (à partir de 9 ans selon la Fnac), ce tout petit roman se déguste comme un bonbon. Tout d’abord, il est beau (même si le format n’est pas très pratique pour la lecture…), ensuite de tous petits chapitres, de très belles citations qui donnent l’impression d’un voyage tout en douceur. Malgré le petit nombre de pages, j’ai mis deux jours à le lire, savourant l’écriture.

Anne est une adolescente de 13 ans, elle est en proie aux doutes, aux peurs qui caractérisent son âge. Afin de s’en libérer, de trouver les réponses à ses questions, elle se réfugie chez son grand-père Ambroise, là-bas à Perros-Guirec.

Le vieil homme lui, n’a plus vraiment goût à la vie. Son existence est derrière lui, il n’a plus envie de rien et même les parties de belotes avec les amis au café du coin lui semblent sans intérêt :

"Il rêve, l’ancien, mais il ne rêve à rien. Un rêve vide, un rêve sans rêve. Rien, quoi, plus d’atout dans le jeu de la vie ! Pas de quoi faire le dernier pli !"

A la veille de Noël, l’ancien et sa diablotine réapprennent à se connaître. Elle plongera dans la mémoire de sa famille et Lui retrouvera la joie de vivre qui l’avait quitté.
Un bien joli conte de Noël.
Livre lu dans le cadre de la Chaîne des livres ; Proposé par Bladelor
(La citation du titre du billet est de P.Keineg)

mardi 17 février 2009

"Arrête, les livres sont dangereux"


La maison en papier - Carlos Maria Dominguez
(Livre voyageur de Bladelire )
Bluma Lennon, employée à l’université de Cambridge vient de mourir : elle s’est fait renverser par une voiture alors qu’elle lisait un recueil de poèmes d’Emily Dickinson (quand on vous dit que lire est dangereux !!!).
Le successeur à son poste reçoit au bureau une enveloppe destinée à Bluma. A l’intérieur, un exemplaire de « la ligne d’ombre » de Conrad, mais le pauvre livre est dans un état pitoyable : recouvert d’une croûte sale de ciment.
Il décide alors de partir à la recherche du propriétaire du livre et découvrira à quoi peut conduire la folie des livres.

Une écriture qui me touche beaucoup (mais je crois que c’est dû à la langue, tous les auteurs hispaniques me font cet effet). J’ai relevé de nombreux passages qui me parlaient au début du roman :

« Les livres avancent dans la maison, silencieux, innocents. Je ne parviens pas à les arrêter »
(sentiment ressenti par tout bon LCA qui se respecte)

« Souvent il est plus difficile de se défaire d’un livre que de se le procurer. Les livres s’accrochent à nous en un pacte de nécessité et d’oubli, comme s’ils étaient les témoins d’un moment de notre vie auquel nous ne reviendrons plus, mais que nous croyons préserver tant qu’ils restent là . »
(« y’an a des » qui font des photos pour garder une trace d'un moment inoubliable, moi je me retrouve dans cette phrase, la seule vue d’un livre me fait me remémorer le moment où je l’ai lu, ce que j’ai ressenti, les odeurs, les lieux…)

« Nous préférons perdre une bague, une montre, un parapluie plutôt qu’un livre qu’on ne lira plus, mais qui conserve dans la sonorité de son titre une émotion ancienne, peut-être disparue à tout jamais . »
(ce qui explique mon grand désarroi face aux bibliothèques municipales ou aux lires prêtés…)

« Nous autres, lecteurs, examinons de près la bibliothèque de nos amis, ne serait-ce que pour nous distraire … d’autres fois pour savoir ce qu’à dévoré l’animal que nous avons devant nous. »

« … l’espace est et restera toujours un problème. »


Passé ce premier chapitre, l’histoire reprend son cours et conduit le lecteur à la folie que peut engendrer l’amour des livres.
Bizarre, j’ai ressenti un réel malaise devant cette « maison en papier » (la maison du roman pas le livre, vous me suivez ????, euhhh si vous n’avez pas lu le livre wous n’y cromprenez rien, c’est normal, mais je ne vais pas tout révéler tout de même !!!!).

J’ai aussi beaucoup aimé cette histoire de classement des livres dans la bibliothèque !!! Ranger les livres en se référant aux influences des uns sur les autres, impossible de mettre sur une même étagère deux auteurs qui s’insupportent !!!
Ou bien encore cette idée de s’imprégner de l’atmosphère d’un livre (lire à la bougie s’il a été écrit avant l’invention de l’électricité…).

Je reste un peu intriguée devant certains moments : la mort de Bluma Lennon, j’aurai aimé rencontrer ce « fou de livres ». Mais malgré ces deux réserves, j’ai beaucoup aimé.
Merci Bladelire

La chaîne des livres 2009


 
EDIT 2014 !!!!!
Je m'aperçois, relisant mes vieux articles que je n'ai jamais mis le point final à cette belle aventure, Ys a bien résumé mes impressions : http://yspaddaden.com/2011/02/17/la-chaine-des-livres-bilan-final/

Ys a eu une excellente idée : créer une "chaîne des livres"... Le principe ?
26 participants, chacun choisit un livre de sa bibliothèque et l'envoie au participant A, qui l'enverra ensuite à C et ainsi de suite... Au final, chaque participant aura lu les 25 livres proposés par les autres.

De grands esprits ont fait le calcul : si l'on traîne un peu trop, l'aventure peut durer jusqu'à 3 ans avant que chaque livre ne revienne à son propriétaire... Même pas peur ! Je me suis lancée quand même !

Cet après-midi j'ai posté mon livre (et croyez-moi, il a fallu que je déploie tous les trésors de patience que je possédais pour supporter la postière !!!) :
 "la petite voix du coeur" de Billie Letts
j'ai choisi celui-ci pour plusieurs raisons :
- il m'a été offert par une amoureuse des livres qui voulait me faire partager cette lecture : à moi de la faire partager aux autres
- il n'est plus édité en France (donc les autres participants auront peu de chance de pouvoir le lire, c'est une bonne occasion pour eux)
- il trône dans la liste du Blog-o-trésors (signe que d'autres l'ont apprécié)
- je l'ai beaucoup aimé

A chaque fois qu'un chaînon aura lu ce livre, je vous mettrai le lien pour leurs billets.
Les Billets de : Hathaway, Stephie, Fashion, Yueyin, Isil, Levraoueg , Armande, Keisha, Chimère, Pascale, Goelen, Yoshi, Leiloona,



De même, J'utiliserai ce post pour vous tenir au courant des livres reçus, ainsi vous pourrez suivre cette belle aventure...
1) Le voyage à Perros de Jacques Thomassaint, proposé par Bladelire
2) Message des hommes vrais au monde mutant de Marlo Morgan proposé par Karine
3) Le plaisir de la captive de Leopold Brizuela proposé par Bookomaton
4) Le roman d'Oxford de Javier Marias proposé par Lune de pluie
5) Contes hors du Temps de Charles van Lerberghe proposé par Lau(rence)
6) Le petit Nicolas de Sempé et Goscinny proposé par Ys
7) La marche de Mina de Yoko Ogawa proposé par virginie
8) L'amour au jardin de Jean-Pierre Otte proposé par Yohan
9) Harraga de Boualem Sansal proposé par Emmyne
10) L'amant de Marguerite Duras proposé par Bluegrey
11) J'avais déjà lu L'Odyssée de Pénélope de Margaret Atwood proposé par Argantel
12) Brown's requiem de James Ellroy proposé par Restling
13) Palermo Solo de Philippe Fusaro proposé par Leiloona


lundi 16 février 2009

Nulle et grande gueule


Nulle et Grande Gueule - Joyce Carol Oates


Un titre provocateur comme le personnage de ce roman. Ursula est une grande bringue, par dérision elle se surnomme « La Nulle », parce qu’elle est incapable de se plier aux règles de la « bonne société », parce qu’immanquablement elle se met en marge de tous avec ses réparties cinglantes, ironiques. Elle a un sens aiguisé de la justice et navigue entre l’humeur « rouge feu » et cette « noire d’encre ».


Matt (Grande Gueule comme il s’auto-surnomme) lui , est le rigolo du lycée. Toujours le mot pour rire, bon élève, un peu immature parfois mais il est l’ami de tous. Jusqu’au jour où il est faussement accusé d’avoir lancé une alerte à la bombe. Questionné par la direction du lycée, par la police, il est rapidement mis au ban. Plus personne ne veut plus se mêler à lui et risquer sa réputation.
Son innocence prouvée n’y changera rien. Seule Ursula, persuadée de la bonne foi de Matt, le soutient dans ces moments difficiles.


Premier roman ado d’Oates. On y trouve les soucis de nos jeunes : la difficulté à s’intégrer au groupe, les rapports conflictuels avec les parents, le besoin de reconnaissance.
J’ai tout comme l’impression que ce roman a servi de "brouillon" à Oates avant l’écriture de Zarbie Les yeux verts .


Les deux romans ont beaucoup en commun. Les adolescentes à « double nom » (Zarbie/Franky ; Ursula/La Nulle). Chacune a une petite sœur qu’elle adore, un père lointain, une mère mal dans sa peau, chacune est sportiwe accomplie, végétarienne (ou quasi).


« Nulle… » est un roman ado assez classique, la rencontre de deux jeunes un peu désocialisés qui trouvent la confiance en eux grâce à leur relation alors que « Zarbie… » est beaucoup plus fouillé (mais moins accessible, l’histoire est très dure).
Même s’il ne supporte pas la comparaison, « Nulle… » est un roman de bonne qualité, à recommander à nos ados.


Le billet de Choupynette

vendredi 13 février 2009

Zarbie les yeux verts


Zarbie les yeux verts - Joyce Carol Oates
Francesca a 14 ans, elle fait partie de cette jeunesse dorée qui a tout : une superbe maison, un père journaliste sportif adulé par les foules, une mère artiste. De temps en temps, « Zarbie les yeux verts » surgit, Zarbie c’est le double de Franky, celle qui ose s’opposer à l’arbitraire, à l’injustice, qui clame haut et fort ses convictions. Malheureusement, la douce Francesca la laisse rarement s’exprimer.


Mais au fil des pages, la petite vie idyllique semble se ternir… Les parents de Franky ne semblent plus s’entendre si bien, « mam » est incorrigible et s’entête à decevoir papa en n’en faisant qu’à sa tête sans se soucier des conséquences. Le climat à la maison devient de plus en plus lourd de secrets.

Second roman pour les adolescents écrit par Oates (après "Nulle et grande gueule"). Un thriller pour la jeunesse redoutablement efficace, il m’a tenue éveillée une bonne partie de la nuit !
Un vocabulaire assez recherché et le fond de l’histoire peut être choquant, le public est celui des grands ados (à partir de 14 ans).
Là encore, Oates sait manipuler le lecteur, elle laisse s’installer un climat délétère qui provoque un malaise chez lui. « Suspense psychologique » dit le 4e de couverture, c’est tout à fait ça, glaçant, terrifiant, il se dévore ! Quel talent !!! (à déplorer, une couverture assez quelconque).
Le billet de Sylvie

mercredi 11 février 2009

"Au pire, qu'est-ce qu'on risque ?"

Au pire qu'est-ce qu'on risque ? - Donald Westlake


"Dortmunder était très, très, très, très, en colère.
Se faire arrêter était une chose, être condamné, envoyé en prison, avoir un casier, devoir porter du denim mal coupé, supporter la proximité de citoyens profondément indésirables, écouter des conférences, faire des travaux d'atelier, manger des saloperies, c'était dans l'ordre des choses, cela faisait prtie des risques prévisibles et acceptés de l'existence. Mais se laisser ridiculiser ? Etre humilié ? Etre volé... par un propriétaire ?"


Ici est résumé le principal de l'histoire de ce policier. Dortmunder, cambrioleur professionnel, s'est fait rouler dans la farine ! Non content de se faire surprendre au beau milieu de ses méfaits, il se fait voler ! Lui ! par le propriétaire au sens de l'humour discutable... Il n'a plus qu'un but : se venger de cet olibrius et récupérer son bien !
J'ai lu Westlake l'an passé, "le couperet" m'avait pas mal plu dans le fond mais je n'ai pas du tout accroché à la forme. J'y trouvais trop de redites, une critique de la société un peu trop brutale. Il m'a laissé une impression mitigée.
Odile, ma copine d'Auféminin, grande fan de Westlake a voulu me faire changer d'avis et m'a offert deux aventures de Dortmunder : celle-ci et "dégâts des eaux". Eh bien, elle a réussi à me réconcilier avec Westlake ! Je me suis régalée à la lecture de ce policier humoristique.
On y retrouve critiqués certains abus de notre société, mais de façon bien plus subtile que dans le couperet : une petite réflexion d'un des protagonistes, un constat amusé qui fait rire jaune quand on y réfléchit un peu plus. Sous couvert d'humour à toutes les pages, Westlake fait passer ses critiques en douceur.
L'équipe de "bras cassés" qui entoure Dortmunder est hilarante ! Je mettrai juste un "bémol" : j'ai peur que les autres aventures de l'anti-héros n'aient un air de "réchauffé"... Mais il me faudra lire "dégâts des eaux" pour en savoir davantage...
Merci encore à toi Odile !

samedi 7 février 2009

"Le sable ne coule que dans une direction"



Le goût de l'Amérique - Joyce Carol Oates

Ian et Glynnis McCullough font partie de la bonne société de la petite ville d’Hazelton on Hudson à quelques kilomètres de New York. Lui est un démographe reconnu et appartient à l’élite de « l’Institut » ; Elle : experte en gastronomie travaille à son troisième livre : « le goût de l’Amérique ».


Au bout de 26 ans de mariage, ils sont un modèle de couple heureux pour tous leurs amis. Malgré tout, ils sont insatisfaits : Bianca leur fille leur semble peu attachée, Ian est victime de pannes sexuelles, Glynnis cherche un bonheur artificiel auprès de son amant.


Jusqu’au moment où tout bascule, une dispute d’une violence inouïe et leur existence bien huilée est bouleversée.


Critique au vitriol de cette Amérique bien pensante de la fin des années 80, les rapports de couples hypocrites, les amitiés fragiles. Tout y est superficiel.


Oates a un don pour peindre des portraits incisifs, elle pénètre au plus profond de l’âme de ses personnages et les dépeint sans concession. Quel plaisir de lire une aussi belle plume !
Malheureusement, il semble que « le goût de l’Amérique » ne soit plus édité, alors courez à vos biblios en espérant qu’ils en possèdent un exemplaire, il vaut le détour !

lundi 2 février 2009

Lectures de Janvier 2009



Certaines de mes lectures n'ont pas fait l'objet de billets (pour différentes raisons sur lesquelles je ne m'appesantis pas). Ici, mes lectures de Janvier :

Sixtine de Fabrice Charpentier
Tapuscrit des "Nouveaux Auteurs"
C'est la première fois que je suis amenée à critiquer un manuscrit brut, j'avoue avoir été énormément gênée par les fôtes d'orthograf présentes quasiment à toutes les pages de mon exemplaire ! (euuh, ça doit exister des correcteurs, non ???? J'ai du mal à imaginer qu'on puisse faire parvenir à un éditeur un roman bourré de fautes).
Je n'en dirai pas plus sur ce livre puisque, pour l'instant, rien ne dit qu'il sera édité un jour...

va où ton coeur te porte de Susanna Tamaro
Une grand-mère qui sent sa vie s'achever écrit à sa petite fille ce qu'elle n'a pas pu lui dire : la vie les ayant tout doucement éloignées l'une de l'autre.
Un roman très intimiste, un peu trop à mon goût, et qui ne m'a pas particulièrement émue...
Un avis diamétralement opposé chez Kalistina, mais je rejoins la critique d'Hydromielle

Le fait du prince d'Amélie Nothomb
Que j'aime la couverture de ce livre !!! Je l'ai ouvert avec enthousiasme et refermé déçue.
Un étranger toque à votre porte, demande à téléphoner et tombe raide mort !
Un début prometteur, le personnage principal endosse l'identité du mort (jusque là, classique) puis... l'histoire tombe à plat, des scènes de beuveries sans aucun intérêt. Le pire Nothomb que j'ai lu à ce jour. Seul point positif : une écriture un peu moins ampoulée que d'habitude.
Merci (quand même) à Slo pour le prêt
virginie, elle, a beaucoup aimé, Cuné s'est "laissée porter", quant à Katell, elle parle de "baudruche champagnisée" (j'adore le terme !) ;

Mma Ramotswe, détective d'Alexander McCall Smith
Precious Ramotswe dirige la seule agence féminine de détectives du Botswana, c'est une femme généreuse, malicieuse et douée d'une intuition à toute épreuve. Ce premier opus de ses aventures plante le décor des ses futures enquêtes, son travail de détective sert de prétexte à une peinture de la vie quotidienne au Botswana. Un petit livre bien agréable.
Offert par Cafrine lors du swap de Noël du Club Des Rats DeBiblio
Le billet de Chimère, et celui de Sassenach

Serments et deuils de Robin Hobb
10e tome de la série de "l'assassin royal"
Cela fait au moins un an que je n'ai pas lu de livre de cette série et il m'a fallu quelques pages pour me remémorer l'histoire. Malgré tout, j'ai eu grand plaisir à retrouver Fitz Chevalerie, le Fou et tous les personnages extraordinaires de cette saga. Un tome assez pauvre en action mais qui laisse présager une suite riche en événements... Je n'attendrais pas si longtemps pour lire la suite !